Corse: les magistrats sont priés de ne pas gêner les négociations. Le ministre de la Justice a entamé vendredi une visite de deux jours en Corse. Répondant aux magistrats qui se plaignaient ouvertement de l'apparente incohérence de l'action de l'Etat ­ qui prône d'un côté le respect des lois et de l'autre négocie avec les nationalistes clandestins ­, Jacques Toubon s'est contenté de réaffirmer son attachement à «l'Etat de droit» sur l'île, en excluant toute initiative spectaculaire.

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publié le 10 février 1996 à 1h30

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