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Libération

Un enseignement professionnel plus pro.

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publié le 5 février 1999 à 23h37

La version définitive du projet ministériel comprend une partie

encore inédite sur les lycées professionnels. Du CAP au baccalauréat professionnel, cet enseignement accueille près de 750 000 élèves, dont 80% sont scolarisés dans le secteur public. Cette partie du texte doit être soumise à concertation. Le principal syndicat du secteur, le Snetaa-FSU, a d'ores et déjà indiqué qu'il soutenait en gros le projet. Les mesures proposées pourraient faire l'objet d'un début d'application dès la prochaine rentrée. Elles peuvent, estime-t-on Rue de Grenelle, être mises en oeuvre sans modification des programmes. «Le toilettage des diplômes, nécessaire, sera effectué de façon progressive dans le cadre des commissions professionnelles consultatives.»

Intégration aux entreprises. Le concept de base de cette réforme tient en une formule: «L'enseignement professionnel doit être intégré» au monde du travail. Cette meilleure «intégration» passera par des périodes en entreprise mieux réparties tout au long des études: des stages courts en début de cursus, des stages plus long en fin de parcours. Pour le CAP, par exemple, le séjour en entreprise durera au moins seize semaines sur deux ans, dont trois semaines au début de la première année.

Moins d'heures. L'autre idée forte est de réduire les horaires hebdomadaires moyens des élèves. En CAP, les élèves auront 29 heures (cours, TD, ateliers"), soit environ 1 400 heures sur deux années. Les projets transversaux à caractère professionnel seront de