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Libération

La France, maillon de la chaîne humanitaireL'Etat et les ONG interviennent en «appoint».

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publié le 19 août 1999 à 0h17

La France organise son aide, en Turquie, en deux volets. A l'Etat

les missions d'urgence, et aux ONG l'assistance aux blessés. A la demande des autorités turques, un second détachement de soixante hommes, des pompiers de l'est de la France cette fois, accompagnés de trois médecins et trois chiens, a rejoint les soixante détachés de la Sécurité civile partis mardi, afin d'aider au déblayage des décombres. Une mission de quatre experts a également été envoyée pour évaluer les dégâts causés par l'incendie de la raffinerie d'Izmit. Tandis que le ministère des Affaires étrangères fournit la logistique lourde (avions militaires) et répond aux appels des Français ayant des proches en Turquie (1), les hommes de la Sécurité civile formés aux secours jouent «la course contre la montre», sachant que c'est dans les trois premiers jours après le séisme que l'on sauve le plus de vies.

Le Secours catholique et la Croix-Rouge ont, par ailleurs, lancé un appel aux dons. Cette dernière a estimé les besoins à environ 40 millions de francs(2). Le Croissant-Rouge, émanation turque de l'organisation internationale, donnera des consignes aux fédérations nationales après l'organisation d'une sorte de «bourse aux besoins» humains et logistiques. «Nous ne sauvons personne dans les décombres, sauf de manière anecdotique. Seuls les Etats ont les ressources nécessaires pour les premiers secours», explique le Dr Antoine Crouan, de la Croix-Rouge.

En appoint. Pour Médecins sans frontières et Médecins du mond