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Les lycéens appelés aujourd'hui à une journée d'action nationale. Le grand oral de la grogne pour coller Allègre. Un an après son plan d'urgence pour les lycées, le ministre est confronté à une nouvelle contestation.

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publié le 30 septembre 1999 à 0h56

Ils s'agitent depuis plusieurs jours dans l'hexagone. En ordre

dispersé et en nombre limité. Ils pourraient être plus nombreux et plus organisés aujourd'hui. Les lycéens, appuyés par la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), ont, en tout cas, appelé ce jeudi à une journée nationale d'action, avec manifestations régionales devant les rectorats, pour réclamer «des enseignants supplémentaires», dénoncer «les sureffectifs», «les emplois du temps trop lourds et mal faits», et pour obtenir «le respect des droits lycéens».

A Toulouse, où une grève a été décrétée, «Ça va donner!», prédisent les apprentis du lycée professionnel de Jolimont. La manifestation sera «géante», car «il y aura les gars de Tarbes». La présence promise des élèves tarbais est vécue comme une caution. Ce sont eux, en effet, qui ont lancé le mouvement. «Ils sont au moins la preuve que le mouvement lycéen ne se débande pas», assurent les Toulousains. Les Tarbais prévoient de prendre les trains d'assaut pour couvrir les 150 kilomètres qui les séparent de Toulouse. Ceux de Mazamet ou de Castres, dans le Tarn, viendront en revanche en autobus. Les apprentis toulousains de Jolimont attendent aussi de forts contingents de Gabriel-Fauré à Foix et de Clément-Marot à Cahors. «Les lycées de Toulouse? supputent-ils. Là, ce sera du 100% de grévistes manifestants.» «Le rapport de force s'est inversé, explique Véronique, du lycée Bellevue à Albi. Nous démontrons concrètement depuis dix jours que la rentrée "zé