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Libération

La danse, en pointe à Beaubourg Associés aux autres activités, les spectacles seront transversaux.

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publié le 28 décembre 1999 à 2h17

Diplômé de deuxième cycle de l'Ecole du Louvre, Serge Laurent ne

vient ni de la danse, ni du théâtre, ni de la musique. Cela lui donne une certaine liberté pour concevoir une programmation pluridisciplinaire à Beaubourg, qu'il vient d'intégrer. Il ne se considère d'ailleurs pas comme un programmateur: «Mon projet n'est pas de signer une programmation contre ou pour, mais de me tenir à l'écoute, aux côtés des artistes, là où ils en sont, même si leur projet n'est pas encore abouti.» Serge Laurent, 37 ans, aime les chemins de traverse, les rencontres, et n'a que faire d'être «monsieur Nouvelles Formes». La transversalité l'aide à ne pas se figer. Il la vit autant avec les créateurs qu'il invite qu'à l'intérieur même de la structure où il prend la direction des spectacles vivants. Ces derniers ne seront pas repliés dans le seul Espace-Spectacles rénové du niveau -1, mais seront associés à d'autres manifestations du Centre Pompidou: expo, musique, image" Terrains mouvants. Serge Laurent a déjà une certaine habitude de ces terrains mouvants. Il eut sensiblement les mêmes fonctions à la Fondation Cartier pour l'Art contemporain, au festival Nouvelles Scènes de Dijon et au Printemps de Cahors. Ce n'est pas par hasard si la danse prend une place de choix dans le spectacle vivant à Beaubourg. Elle est historiquement ­ et les propositions des jeunes chorégraphes ne le démentent pas ­ au croisement de différentes disciplines qu'elle absorbe et explore.

Improvisation. Les «Soirées de l'i