Pour les sinistrés, l'heure des démarches auprès des assureurs est
venue. Première chose à savoir: les dégâts uniquement occasionnés par le vent relèvent des assurances habitation ou voiture, tandis que les dommages consécutifs aux inondations, coulées de boue ou affaissements de terrain sont couverts par l'arrêté de catastrophe naturelle pour les soixante départements concernés. Ils seront alors pris en charge par les assurances sous un régime commun, sans spécificités liées à l'assureur. Dans ce dernier cas, les assurances se verront contraintes d'indemniser dans un délai de trois mois. En théorie, la réalité du sinistre n'aura pas à être prouvée. Dans les faits, «il faut établir le lien de causalité entre le sinistre et la catastrophe. Sous prétexte que c'était déjà endommagé, les assurances peuvent refuser de rembourser», explique Me Bergel, de l'Institut de prévention du risque.
Garantie tempête. Que couvrent les assurances hors catastrophe naturelle? Le contrat multirisque habitation inclut une garantie tempête dès que les vents dépassent 100 km/h. Cette garantie se trouve automatiquement dans tous les contrats de location. Elle couvre toutes les constructions en dur (façades, toitures"), mais exclut les antennes, les stores, les verrières. De même, les dégâts liés aux chutes d'arbres risquent de ne pas être remboursés. Toutefois, chaque assureur pourra prendre des dispositions particulières, il est donc conseillé d'appeler son agent et de se référer au type de contrat