Menu
Libération

Contraception: ce qui existe, ce qui pourrait exister. En matière masculine, la recherche reste très marginale.

Article réservé aux abonnés
publié le 12 janvier 2000 à 21h55

En matière de contraception, rien n'est plus «idéologique» que la

recherche. Quand on évoque les nouvelles voies, on cherche, on dissèque, on peaufine de nouvelles formes de pilule tout à fait" féminines. Car la recherche en matière de contraception masculine reste, elle, toujours aussi marginale. Tour d'horizon des modes de contraception existants et de l'état de la recherche.

Les pilules Les pilules sont un mélange d'hormones sexuelles (oestrogène et progestérone). Très performantes, leurs mécanismes d'action sont clairs et bien maîtrisés; elles bloquent l'ovulation et la nidation en agissant sur certaines parties du cerveau. Actuellement, elles existent sous deux formes, les normodosées et les minidosées, chacune contenant des doses d'oestrogène plus ou moins importantes. Mais quel que soit son dosage, la pilule ne peut être prescrite à toutes les femmes, en particulier quand il y a un risque de phlébite ou d'hypertension. Certaines pilules peuvent également être fortement déconseillées aux grandes fumeuses.

Les autres modes de contraception Le stérilet est la deuxième méthode contraceptive la plus répandue en France: 16% des femmes sous contraception l'utilisent. Destiné en priorité aux femmes ayant déjà eu des enfants, il est peu prescrit aux jeunes filles, pour éviter d'éventuels risques infectieux.

Par ailleurs, bien évidemment, il existe le préservatif (masculin ou féminin) et les spermicides, ces crèmes que l'on place dans le vagin avant toute relation sexuelle et qui o