Pavillon de l'Erika, Malte se retrouve pointé du doigt dans sa
politique de pavillons de complaisance. Moyen direct de remplir les caisses de l'Etat via les immatriculations ou façon indirecte d'attirer des investisseurs, La Valette est suspectée de pas mal de complaisance ou de trop de laxisme en matière de sécurité et de contrôle de ses bateaux. Des accusations que rejette en vrac Salvino Busudtil, ambassadeur de Malte en France. Tentative d'explications.
La Commission européenne semble lier votre acceptation au sein de l'Union européenne à la disparition des pavillons de complaisance. Mais nous n'avons pas de pavillon de complaisance! C'est un pavillon d'Etat, à l'instar du pavillon français" Mais il abrite des pavillons dont les propriétaires ne sont pas maltais.
Comme tous les Etats. Le pavillon de complaisance est un pavillon qui ne se plie pas aux règles internationales édictées par l'OMI, l'Organisation maritime internationale. Ce n'est pas notre cas. Je suis catégorique là-dessus.
Comment expliquez-vous que l'ITF (1) vous classe parmi les 27 pavillons de complaisance du monde? Elle se fonde pourtant sur des critères objectifs, comme la proportion de navires étrangers immatriculés au registre (2) ou les normes sociales minimales.
Encore une fois, nous rejetons cette dénomination.
L'ITF vous reproche de ne pas avoir les moyens de vos ambitions. Elle estime enfin que vous avez moins de 10 inspecteurs pour environ 3 000 navires. De plus, vous déléguez à des sociétés de cont