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Repères

Le portefeuille du chef d'entreprise.

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publié le 21 janvier 2000 à 21h48

Le salaire. Il peut être fixe ou comporter une part indexée sur les

résultats de l'entreprise. Le salaire a aux yeux de certains un double inconvénient: il coûte cher à l'entreprise, puisqu'il comporte des cotisations sociales qui approchent 50% du montant du salaire brut, et il est soumis à l'impôt sur le revenu (54% dans ces tranches).

Les avantages en nature. Contrebalancent les «inconvénients» du salaire. Du coup, les dirigeants en sont friands. Les avantages en nature (voiture, appartement de fonction") sont imposés selon une évaluation.

Les jetons de présence. Attribués aux membres du conseil d'administration. Variables selon les entreprises (inexistants dans les entreprises nationalisées), ils peuvent doubler le revenu de certains patrons. La pratique du «je-suis-administrateur-chez-toi, tu-l'es-chez-moi» est courante.

Les fonds de pension. Ils permettent de préparer une jolie retraite. L'entreprise cotise à un fonds de retraite par capitalisation. La rémunération est alors différée.

Les stock-options. Pour que le patron et son équipe dirigeante soient plus attentifs au cours de l'action, les actionnaires votent une émission d'actions nouvelles mais virtuelles (une option). Elles sont offertes aux dirigeants à un tarif préférentiel. Les dirigeants ne peuvent les acheter tout de suite. Ils ne pourront les «lever» (les acheter) qu'au bout d'un certain délai. Entretemps, plus l'action a monté, plus la plus-value est importante. Si l'action ne monte pas, le bénéfice est moin