Menu
Libération

La droite concentrée sur le problème «Tiberi». La candidature de Delanoë et les premiers pas de Lang n'inquiètent pas encore le RPR.

Article réservé aux abonnés
publié le 26 janvier 2000 à 21h41

Bertrand Delanoë ou Jack Lang? Officiellement, le RPR s'en tape.

Idem à l'UDF ou à DL. Obnubilés par leurs querelles internes, les responsables de droite préfèrent minorer ce duel socialo-socialiste pour le leadership sur Paris. S'ils veulent frissonner, ils évoquent la rumeur d'un rapide non-lieu dans l'affaire de la Mnef pour Dominique Strauss-Kahn, le seul, selon eux, à pouvoir l'emporter à gauche.

Mais le danger d'un retour de l'ancien ministre de l'Economie et des Finances est peu probable. Du coup, ils se focalisent sur l'art et la manière de pousser vers la sortie Jean Tiberi, qui s'accroche à son poste. Dimanche encore, le président de DL, Alain Madelin, a affirmé que ce dernier n'était «pas en mesure de se représenter».

La présidente du RPR, Michèle Alliot-Marie, n'est pas loin de penser de même. Elle veut avoir régler le cas de Paris fin avril au plus tard. Il y va de sa «crédibilité», a affirmé Pierre Lellouche, député de Paris. Pour l'instant, la députée-maire de Saint-Jean-de-Luz s'avance sur la pointe des pieds. Elle doit faire face aux exigences croisées de l'Elysée, des candidats potentiels et de ses partenaires UDF ou DL.

«Mam» en force. Petite révolution de palais, Michèle Alliot-Marie a décidé, lundi, de retirer à Jean Tiberi son titre de secrétaire départemental. «Il n'est pas très logique [que] le maire de Paris qui souhaite se représenter [soit] juge et partie», a-t-elle expliqué. Partisan d'une telle décision, Nicolas Sarkozy avait dû reculer, sous la pre