Les gouvernements doivent donner l'exemple en se mettant à la page
électronique, ce qui devrait accroître l'efficacité et la qualité de leurs services. C'est une révolution qui s'annonce dans les administrations, appelées à mettre en ligne tout ce qui peut l'être et à créer des portails Internet conviviaux.
«Nous sommes prêts. Dès que la signature digitale sera juridiquement valable, la plupart des opérations administratives pourront être effectuées par l'Internet», promet Leda Guidi, responsable des projets informatiques à la mairie de Bologne. Précurseur en matière de Web, la capitale d'Emilie-Romagne s'apprête à offrir à ses administrés la possibilité d'éviter de se déplacer à l'Hôtel de Ville pour l'essentiel des paperasseries. Des certificats de naissance au paiement des impôts en passant par l'inscription à des concours, Bologne devrait vivre d'ici quelques mois une nouvelle révolution Internet. La seconde après la décision prise par la mairie, en 1995, de fournir gratuitement l'accès à la Toile à la population. «A l'époque tous les serveurs étaient payants. Nous avons pensé que l'Internet n'était pas un gadget et que ce nouvel outil de communication ne devait pas être réservé à une élite», explique Leda Guidi. Résultat: ils sont aujourd'hui 17 000, soit près de 5% de la population, à surfer sur la Toile, sans frais, depuis leur domicile. Les autres peuvent aussi naviguer gratuitement à partir d'une cinquantaine de cyber-points dans la ville. Le site de la cité fournit,