Depuis hier, la pompe à essence est sous haute surveillance. Les
prix qui ont atteint des niveaux records (voir graphiques ci-dessous) vont peut-être finir par baisser. Outre la baisse d'un point de la TVA (soit 6 centimes au litre) annoncée pour le 1er avril, l'essence devrait bénéficier de l'accord trouvé dans la nuit de mardi à mercredi à Vienne par les pays producteurs de brut de l'Opep. Mais il n'est pas encore sûr que les distributeurs répercuteront ces deux décisions sur le prix à la pompe.
Après des mois de tractations et deux jours de discussions houleuses sur les moyens d'enrayer la flambée des cours, les membres de l'Opep se sont donc entendus pour augmenter légèrement leur production (1). Résultat: les cours de l'or noir ont plongé hier sous la barre des 25 dollars, au-dessus de laquelle ils caracolaient depuis plusieurs semaines. Dans quinze jours environ, le temps que cette baisse se répercute tout au long de la chaîne pétrolière, l'effet devrait s'en faire sentir. Mais légèrement, compte tenu du poids de la fiscalité en France (près de 80% du prix du litre). Hier, les grands distributeurs comme Carrefour ou Intermarché prévenaient déjà que cette baisse risquait fort d'être annulée par la hausse du dollar. Quant à TotalFina France, il s'est engagé, à la demande du gouvernement, à" baisser le prix de vente du gazole bleu destiné aux professionnels de la pêche artisanale!
Pressions américaines. Le marché est-il équilibré pour autant par l'accord de Vienne, et le con