Les antennes relais de téléphonie mobile exposent ceux qui se
trouvent dans leur champ électromagnétique à des doses de rayonnements beaucoup plus faibles que les portables. Mais cette exposition est continue. Et subie. Le rapport britannique du 28 avril réclame des lois plus contraignantes sur la position des relais, en vertu du principe de précaution. Notamment dans les écoles. Objectif: l'intensité la plus forte du rayon d'une station ne doit pas atteindre les bâtiments. En France, notamment à Paris, où la pression des opérateurs est forte pour étendre ou améliorer leur couverture, leur installation n'est soumise à aucune réglementation ni contrôle des pouvoirs publics. Seul texte officiel, une lettre de la Direction générale de la santé: «Il ne peut être établi qu'il n'existe aucun risque compte tenu du développement récent de telles technologies et du manque de recul», écrit la DGS en réponse aux inquiétudes des gestionnaires de HLM. Dans le parc privé, un vote en assemblée générale des copropriétaires suffit. A Paris, de nombreux copropriétaires ont entamé des procédures judiciaires pour obtenir des contre-expertises face au discours rassurant des opérateurs et à la manne (plus de 120 000 francs annuels) qu'ils proposent. Dans une note interne que Libération s'est procurée, Cegetel impose un périmètre de sécurité de 2,50 m autour des antennes relais, «une zone dans laquelle il est recommandé de ne pas stationner plus de 6 minutes lorsque le site est en émission». Une di