Le premier été des 35 heures aura été un vrai casse-tête pour les directions des ressources humaines (DRH). Et particulièrement celles des sociétés du tertiaire, là où il n'y a pas de chaînes de montage ou de commandes fermes qui permettent d'arrêter sans trop de soucis les dates des vacances. Gérer des congés payés, des jours de réduction du temps de travail (RTT), voire des récupérations de jours fériés, relève de l'acrobatie. Alors, dans bien des cas, les consultants qui ont participé à la négociation des accords 35 heures ont repris du service dans les entreprises pour boucler les plannings de congés.

Pub et com. "Depuis que les accords sont signés, les salariés et les DRH des entreprises dans lesquelles nous sommes intervenus peuvent nous appeler et poser des questions à propos des 35 heures", raconte Daniel Cote Colisson, directeur du Groupe Bernard Julhiet, spécialisé en management et ressources humaines. Son cabinet de conseil a effectué "une centaine d'interventions" sur les 35 heures en un an. Surtout dans des entreprises du tertiaire, dans la publicité, la communication ou les services informatiques. A chaque fois, les congés payés ont été au centre des dispositifs 35 heures mis en place.

Première étape : remettre à plat l'organisation des vacances. "Ça a toujours été le bordel dans les boîtes, dit le consultant. La RTT est l'occasion de tout revoir, de redéfinir des règles qui s'appliqueront vraiment à tous, sinon rien ne peut fonctionner." Ainsi, selon la saisonna