Question subsidiaire à celle de l'éventuelle suppression de la redevance : que faire, dans cette hypothèse, des 1 442 agents qui sont aujourd'hui chargés de la collecter et qui dépendent de la Direction de la comptabilité publique (1)? Le problème n'a pas échappé à la mission parlementaire, qui s'appuie sur un récent rapport de l'Inspection générale des finances pour proposer une "gestion sociale de la reconversion". Celle-ci risque d'être difficile pour un millier d'agents. En effet, plus de 400 de ces fonctionnaires sont chargés du contrôle. Non seulement leur métier est très voisin de celui exercé dans d'autres services du ministère, mais ils sont disséminés sur tout le territoire. Leur reclassement dans ces administrations ne devrait donc pas poser de problèmes de mutation ou de qualification.

332 personnes à Rennes. Beaucoup plus délicate est la situation des 944 agents répartis dans les cinq centres régionaux, en particulier celui de Rennes, qui emploie 332 personnes. Ils gèrent notamment les recours : un métier assez particulier. Exemple classique de contentieux : un téléviseur portable, selon qu'il est installé de façon "habituelle" ou "intermittente" dans une résidence secondaire, donne ou ne donne pas lieu au paiement d'une redevance. Leur rôle est d'apprécier la bonne ou la mauvaise foi (fréquente) des redevables, et les chances (faibles) de voir un contrôle aboutir. L'Inspection des finances elle-même ne s'étonne pas de constater "un écart de 65,9 %" entre la situ