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Libération

Chirac aux petits fours et aux canons.

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Le chef de l'Etat a passé les troupes en revue, donné la traditionnelle interview du 14 Juillet avant d'être ovationné par les maires au Sénat.
publié le 15 juillet 2000 à 2h18
(mis à jour le 15 juillet 2000 à 2h18)

Un 14 Juillet sous le signe de la France municipale et de l'Europe. Avec bouffe à gogo. Tout le long de la méridienne. A la garden-party de l'Elysée ou dans les jardins du Palais du Luxembourg. Avec Jacques Chirac en «éclaireur». Et Lionel Jospin juste derrière. Ou juste devant.

Revue des troupes. 10 heures, vendredi. Jacques Chirac passe en revue les troupes. Au bas des Champs-Elysées, il arrête son command-car devant les tribunes où sont massés des milliers de maires ceints de leur écharpe tricolore invités à venir commémorer la fête de la Fédération de 1790. Il salue «les élus des villes et des villages» qui sont «le coeur de la nation». Interlude suivi d'une animation musicale basée sur la Marseillaise et l'Hymne à la joie, de Beethoven, qui est celui de l'Union européenne, présidée par la France depuis le 1er juillet. Au final, une volée de gosses en chemise blanche rejoignent choristes et musiciens et chantent: «Nous entrerons dans la carrière quand nos aînés en sortiront.» Le défilé peut commencer. Avec en ouverture la présentation de drapeaux d'unités de neuf pays appartenant au Corps européen, à l'Eurofor, à l'Euromarfor et au Groupe aérien européen.

Garden-party. 12 heures. La foule se presse aux portes de l'Elysée pour la traditionnelle garden-party. Lionel Jospin, accompagné de son épouse Sylviane, veut bien se laisser photographier mais refuse tout autographe: «Non, non, je ne signe rien.» Pendant un long moment, il s'entretient a