«C'est comme si nous diffusions tous les jours les matchs de la Coupe du monde de foot», se félicite-t-on à TF1 face au succès de Qui veut gagner des millions? Selon l'institut Médiamétrie, qui calcule l'audience quotidiennement, pendant trois semaines (14 émissions), le jeu s'est adjugé en moyenne 43 % de parts d'audience. Soit 5 967 530 téléspectateurs de 4 ans et plus. Dès la troisième édition, le 5 juillet, le jeu rafle 40,4 % de l'audience. Le 11 juillet, jour où pour la première fois une candidate remporte un million de francs, l'audience était de 45,4 %. Jeudi 20 juillet (dernier chiffre accessible vendredi), l'audience atteignait 50,4 %, plus de 6 millions de personnes.

«C'est du jamais vu en France pour un programme d'access prime time [la tranche 19 heures-20 heures, ndlr]», fait remarquer un observateur. En comparaison, le Bigdil de Lagaf', qui occupe d'ordinaire la case de Qui veut gagner des millions?, réalise en moyenne 32 % de part d'audience.

Avec ce jeu, la plus riche, c'est certainement TF1. Selon la centrale d'achat d'espaces Carat, le spot publicitaire de

30 secondes diffusé dans l'écran qui interrompt l'émission est facturé en moyenne 142 000 francs, 20 % de plus par rapport au tarif de l'été dernier. Ce prix moyen, fixé bien en amont de la diffusion de l'émission, est inférieur à celui du Bigdil (215 000 francs les 30 secondes), mais supérieur à la période estivale. Pour la spéciale du 31 juillet, un pic d'audience a été anticipé et le spot de 30 secondes