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Portrait

George II, candidat comme papa

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Toujours comparé à son père, «W.» a suivi ses traces tant bien que mal.
publié le 1er août 2000 à 3h07

Philadelphie envoyé spécial

George W. Bush a beau être texan, il y a plus de Dynasty que de Dallas chez ce fils de président, petit-fils de sénateur et frère de gouverneur. George W. est l'homme d'un clan qui veut installer un deuxième du nom à la Maison Blanche, huit ans après le père, un exploit que n'ont jamais réussi les Kennedy, l'autre grande dynastie de la politique américaine. George Bush, le jeune, n'aime pas qu'on l'appelle Junior et a rajouté W. (pour Walker, nom de jeune fille de sa grand-mère) à son nom pour se différencier de George Ier. Mais, rien n'y fait. George W. est bien le fils de papa. Physiquement comme politiquement. Les ressemblances sont frappantes. Il a la même tête d'Américain bien né et bien propre que son père, genre publicité Ralph Lauren. Il est passé par les mêmes bonnes écoles que son père, a fait fortune comme son père au Texas. Comme papa, il veut devenir président des Etats-Unis. «Mon père est l'homme qui se rapproche le plus de ce que je considère comme un être parfait», convient, d'ailleurs, cet homme de 54 ans, qui dit n'aimer ni l'introspection ni la psychanalyse. Mais pour égaler ce père célèbre et sans défauts, George W. a dû ramer. Déjà tout petit, à l'école primaire de Midland, la capitale du pétrole texan où vivaient les Bush, George II n'a jamais su jouer aussi bien au base-ball que papa, champion universitaire du pays. George II a beaucoup essayé, son père lui a même trouvé un entraîneur ancienne star de base-ball, mais le petit

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