Washington de notre correspondant
Le maître de l'horreur ne fait pas un tabac sur le Web. Seuls 152 132 lecteurs avaient téléchargé en une semaine le premier chapitre de son roman épistolaire, The Plant, disponible exclusivement sur la Toile, sans la participation de son éditeur habituel Simon and Schuster. Dans un communiqué publié lundi sur son site (www. stephenking. com), l'auteur de Shining et de Carrie affirme que 76,38 % des internautes se sont engagés à envoyer 1 dollar (7 francs) pour lire le deuxième chapitre de ce cyberlivre. «C'est plus que j'espérais», avoue King qui ne voulait publier la suite qu'à condition qu'une majorité de lecteurs lui envoient un dollar en cash, ou par cartes de crédit.
Bénéficiaire sans plus. Mais, pour son premier essai, Riding the Bullet, coproduit en mars avec son éditeur habituel, Simon and Schuster, King avait fait mieux, attirant plus de 500 000 lecteurs en quelques jours. L'auteur justifie cette disparité en expliquant que Riding the Bullet était non seulement offert gratuitement mais était un livre complet, à la différence de The Plant.
Fort de la réponse de ses cyberlecteurs, King publiera sur son site, fin août et fin septembre, les deuxième et troisième chapitres de son roman, déjà écrits. La suite de The Plant, une histoire de vampire dans le monde de l'édition, dépendra de la réaction des lecteurs. «Pour l'instant je travaille dur et je m'amuse, assure l'auteur, s'il n'y a plus d'intérêt, je m'arrête.» L'expérience de Stephen Ki