Bruxelles (UE) correspondance
La dernière flambée des prix du brut vient de rappeler aux pouvoirs publics européens l'extrême dépendance de nos économies vis-à-vis de l'or noir. Même si l'intensité pétrolière de l'économie européenne le rapport entre le volume de consommation pétrolière et le PIB a été réduite de moitié par rapport aux chocs des années 70, le pétrole demeure la principale source d'énergie du continent (40 % de la consommation totale) et la demande continuera d'augmenter dans les vingt prochaines années. Pis, la part des importations originaires de zones géopolitiquement instables les pays du Golfe, l'Iran et le Venezuela dans le bilan énergétique de l'Union ne cesse de grandir.
Diversification. Les importations de pétrole constitueront 90 % du brut en 2020, si la consommation du secteur des transports poursuit sa croissance et si les gisements en mer du Nord s'épuisent. Autre souci, les engagements pris à Kyoto par les Etats membres de l'Union de réduire leurs émissions de gaz carbonique ne seront pas respectés.
«L'Europe doit diversifier ses sources d'énergie», a déclaré Loyola de Palacio, commissaire européenne à l'énergie. C'est pourquoi ses services travaillent à un livre vert sur des alternatives et des solutions plus respectueuses de l'environnement. Le vent, le soleil, l'eau, la combustion de matières naturelles non épuisables: le développement des énergies renouvelables, peu polluantes et sûres d'accès, est l'une des priorités de l'exécutif euro