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Libération

Les énergies renouvelables, priorité en Europe

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Des milliards d'euros débloqués pour trouver une alternative au pétrole.
publié le 11 septembre 2000 à 4h09

Bruxelles (UE) correspondance

La dernière flambée des prix du brut vient de rappeler aux pouvoirs publics européens l'extrême dépendance de nos économies vis-à-vis de l'or noir. Même si l'intensité pétrolière de l'économie européenne ­ le rapport entre le volume de consommation pétrolière et le PIB ­ a été réduite de moitié par rapport aux chocs des années 70, le pétrole demeure la principale source d'énergie du continent (40 % de la consommation totale) et la demande continuera d'augmenter dans les vingt prochaines années. Pis, la part des importations originaires de zones géopolitiquement instables ­ les pays du Golfe, l'Iran et le Venezuela ­ dans le bilan énergétique de l'Union ne cesse de grandir.

Diversification. Les importations de pétrole constitueront 90 % du brut en 2020, si la consommation du secteur des transports poursuit sa croissance et si les gisements en mer du Nord s'épuisent. Autre souci, les engagements pris à Kyoto par les Etats membres de l'Union de réduire leurs émissions de gaz carbonique ne seront pas respectés.

«L'Europe doit diversifier ses sources d'énergie», a déclaré Loyola de Palacio, commissaire européenne à l'énergie. C'est pourquoi ses services travaillent à un livre vert sur des alternatives et des solutions plus respectueuses de l'environnement. Le vent, le soleil, l'eau, la combustion de matières naturelles non épuisables: le développement des énergies renouvelables, peu polluantes et sûres d'accès, est l'une des priorités de l'exécutif euro