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Libération

Chirac-Jospin: 2001, l'année hostile.

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publié le 8 janvier 2001 à 21h23

Dernier chassé-croisé de voeux. Jacques Chirac doit recevoir aujourd'hui ceux des forces vives (les syndicats salariés et patronaux) et mardi ceux de la presse, avant de s'envoler samedi pour la Corrèze. Jeudi, ce sera au tour de Lionel Jospin de prendre le relais et de répondre au chef de l'Etat. Le Premier ministre, qui ne dispose pas, comme le président de la République, de la tribune que représentent ces différentes cérémonies à l'Elysée, profitera de cette occasion pour fixer, devant les journalistes, les orientations du gouvernement pour l'année, la dernière avant l'échéance présidentielle. Au fil de ces cérémonies, Jacques Chirac, qui a souhaité que 2001 soit «une année utile», placée «sous le signe de l'intérêt général», a multiplié mises au point et mises en garde à peine voilées. Que ce soit sur la Corse, la sécurité ou la justice, avec en toile de fond le Conseil constitutionnel, qui lui semble acquis. Sans oublier le CSA, où il compte bien nommer Dominique Baudis, le député-maire UDF de Toulouse, à la présidence, après avoir reçu, vendredi, Hervé Bourges. Autant de dossiers sensibles qui seront au coeur de cette année préélectorale et sur lesquels le Premier ministre et le chef de l'Etat vont se heurter, avant ou après les municipales, dernier round avant la présidentielle. Le programme n'est pas exhaustif. Avec en regard de la cohabitation de l'exécutif celle au sein de la gauche plurielle, toujours aussi difficile, comme l'indique le débat sur le remplacement d