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Libération

Fièvre aphteuse: la peur de la contagion

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Partout, les produits ovins, bovins, caprins et porcins britanniques inquiètent.
publié le 27 février 2001 à 23h11

L'épidémie de fièvre aphteuse en Grande-Bretagne va-t-elle se propager au-delà des frontières du pays? Hier, une semaine après le début de l'épizootie, aucun cas n'avait été repéré en Europe et, selon un porte-parole de la direction générale de l'Agriculture, à Bruxelles, «on espère que ça va en rester là». Malgré tout, les pays européens sont inquiets et se demandent si l'interruption, depuis mercredi, des exportations de produits ovins, bovins, caprins et porcins en provenance de Grande-Bretagne suffira à les protéger. Tour d'horizon des réactions politiques et techniques.

En Grande-Bretagne

L'épizootie de fièvre aphteuse continue de s'étendre. Lundi, cinq nouveaux cas ont été confirmés, portant à douze le nombre de foyers d'infection identifiés. Désormais, l'épizootie s'est étendue à toutes les régions. D'énormes précautions sont prises depuis la semaine dernière. Le ministère de l'Agriculture a interdit tout mouvement de bétail dans le pays, trois nouveaux parcs royaux ont été fermés et plusieurs écoles primaires du Northumberland ont fermé leurs portes, certains instituteurs habitant des fermes potentiellement contaminées.

Au pays de Galles, l'épizootie pourrait entraîner le report du match des six nations entre l'équipe galloise et l'Irlande, le week-end prochain à Cardiff, en raison des déplacements de milliers de supporters (dont de nombreux agriculteurs) entre les deux pays.

En France

Hier, d'après la Direction générale de l'alimentation, aucun cas de fièvre aphteuse n'a