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Libération

Main verte sur le PS

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Nombreux accords malgré des tractations houleuses.
publié le 14 mars 2001 à 0h02

D'abord, un paradoxe: le leader des Verts, qui a passé son temps au téléphone avec ses homologues du Parti socialiste pour finaliser un maximum d'accords entre les deux formations de la majorité plurielle pour le second tour, sera, dimanche, dans une triangulaire face à un maire sortant... socialiste et à un candidat de l'opposition!

Noisy-le-Grand. Jean-Luc Bennahmias, secrétaire national du mouvement écologiste, qui a obtenu 12,2 % des voix à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), a décidé de se maintenir face à Michel Pajon. «Avant les élections, sur la base de 8 %, le maire me proposait cinq élus et deux adjoints. C'était déjà moins que ce que je réclamais. Je m'excuse d'avoir obtenu 12 %», justifie Jean-Luc Bennahmias, qui précise que le maire sortant n'a jamais envisagé de revoir ses propositions à la hausse. «Il m'a juste téléphoné dimanche soir en me demandant de venir signer la profession de foi et les tracts de second tour», ajoute-t-il. «Faux», rétorque la mairie. «Ses exigences étaient inacceptables avant l'élection, elles le restent après.» Hier, dans un communiqué, Michel Pajon accuse le leader vert de mentir. «Après la défaite de Dominique Voynet à Dole, je pensais que Jean-Luc Bennahmias aurait eu une autre stratégie. Je regrette cette attitude irresponsable.» Ambiance.

Le cas Bennahmias peut-il servir de cas d'école pour l'ensemble des négociations qui se sont tenues depuis deux jours entre les Verts et le PS? Assurément pas. «J'ai réussi avec mon ami François Ho