Toulouse de notre correspondant

Les amis de Zebda pour soutenir le socialiste François Simon ce soir au Zénith. L'orchestre qui accompagne les émissions télé de Patrick Sébastien, après-demain à la salle Jean-Mermoz, pour Philippe Douste-Blazy... «Patrick Sébastien lui-même était prévu, ajoute sans complexes un ami du candidat UDF à la mairie de Toulouse. Mais on a eu peur de dépasser les comptes de campagne...»

Les cibles électorales visées ne sont pas les mêmes. La masse des 40,05 % de Toulousains abstentionnistes du premier tour n'est pas uniformément disposée à entendre la même chanson. Parmi eux, «il y a la frange de l'électorat centriste ou socialiste modéré qui a toujours voté Baudis et qui n'aime pas trop Douste-Blazy, jugé trop parisien, pas assez toulousain», calcule le centriste Jean-Luc Moudenc. Ce huitième de la liste Douste espère que ces inscrits iront finalement s'exprimer dimanche, «pour faire barrage à la liste de bric et de broc emmenée par François Simon».

Appels très généraux de Douste. L'équipe de campagne de Douste-Blazy ne s'est pas ruée, dès le soir du premier tour, sur les listes électorales pour y repérer les abstentionnistes. «Leur donner l'impression de les avoir démasqués comme à l'époque de l'Inquisition serait la meilleure façon de les braquer contre nous.» C'est par une analyse des sondages que l'équipe s'est fait une idée: «Quand les sondeurs leur demandaient quel avait été leur vote la dernière fois, ces abstentionnistes répondaient souvent Ba