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Libération

Toulouse: le doute est permis.

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Coude à coude serré entre le PS Simon et l'UDF Douste-Blazy.
publié le 17 mars 2001 à 0h04

Toulouse de notre correspondant

Leur café peut être savoureux, mais il n'y a rien à lire dans son marc. A la veille du scrutin, les Toulousains ne laissent toujours pas deviner qui, du socialiste François Simon ou de l'UDF Philippe Douste-Blazy, l'emportera dimanche. Il y a déjà pourtant un vainqueur et un battu bien identifiables.

Les collégiens de Clémence- Isaure font tourner le graveur de CD à plein régime. Les petits de l'école Falguière le chantaient vendredi matin en arrivant en classe. Le Ouste, Douste des Zebda est déjà au moins vainqueur du hit-parade de cette campagne. François Simon, qui a rassemblé les gauches du premier tour, ne laisse plus trop d'air à Philippe Douste-Blazy. Le président du groupe UDF à l'Assemblée aurait préféré ne pas apparaître comme le candidat de la droite, mais comme celui de «tous les Toulousains», à la façon du maire précédent. Mais le huitième colistier de Douste avoue lui-même que «la gauche modérée et une frange de l'électorat centriste» n'aiment «pas trop» son candidat. Le grand battu de cette élection municipale est donc Dominique Baudis qui n'a pas su trouver un successeur à la hauteur de sa prestation municipale, mais le voulait-il? Les temps toulousains en sont revenus à une classique opposition droite-gauche. C'est un peu du radicalisme cassoulet qui s'en va...

Marché et soupe. Les dernières heures de cette campagne ont d'ailleurs vu les attitudes et les discours se raidir. Mercredi, c'est le candidat socialiste qui est aller jet