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Le voyage continue

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D'autres pays investissent dans la conquête de l'espace.
publié le 23 mars 2001 à 0h09

Etats-Unis. Le gros du budget de la Nasa est absorbé par la construction de la station spatiale internationale, qui ne sera pas achevée avant 2006. L'ISS réclame des moyens considérables tant en termes industriels, pour fabriquer ses modules, que pour ses lancements. L'autre priorité de l'agence américaine est la conquête de Mars. La sonde Mars Odyssey, qui doit s'envoler dans quelques jours, est le premier élément du dispositif d'étude de la planète qui sera déployé ces dix prochaines années avec l'aide des Européens.

Europe. Avec des moyens très inférieurs à ceux des Etats-Unis, l'Europe privilégie la recherche scientifique, notamment l'observation des étoiles et des galaxies, et déploie des petites sondes comme Soho le satellite d'étude du Soleil, ou la constellation Cluster qui voyage près de la Terre pour étudier son bouclier magnétique. L'agence spatiale européenne (ESA) participe également aux expéditions martiennes avec Mars Express, qui décollera en 2003, et la future mission MRS, qui doit rapporter des échantillons de la planète rouge. L'ESA prépare aussi une sonde qui devrait partir en 2009 vers Mercure et participe à l'ISS.

Japon. S'il a acquis un savoir-faire en matière de satellites, le Japon peine à mettre au point son propre lanceur. En 2000, plusieurs tirs se sont soldés par un échec. Décidé à rendre le Japon autonome en matière spatiale, le gouvernement a ressorti des cartons l'idée d'une gigantesque centrale électrique en orbite qui profiterait du rayonnemen