Voici les principaux points de l'intervention de Lionel Jospin hier soir, sur France 2:
Sa candidature à la présidentielle. Encore faudrait-il que je sois candidat. La question n'est pas tranchée [...]. L'élection présidentielle n'est pas le problème d'aujourd'hui. Je reste dans une phase gouvernementale et les Français aussi. Je suis convaincu que l'élection présidentielle, quels qu'en soient les acteurs, se jouera en quelques semaines sur quelques questions essentielles qui n'apparaissent pas encore clairement aujourd'hui. Je peux être candidat mais je n'en ai pas besoin comme homme et comme responsable politique. Je serai candidat si c'est souhaité par ceux qui m'entourent, par les Français, en quelque sorte, et si cela a un sens. Si ce n'est pas le cas, pour moi, en tant qu'homme et en tant que responsable politique, ce n'est pas un problème.
La durée. Cela fait presque quatre ans que nous gouvernons, ce qui ne s'était pas produit en France depuis vingt ans. C'est un phénomène nouveau. Et comme je vais rarement à la télévision, à chaque fois que j'y vais, c'est plutôt dans des moments de turbulences que de confort. Le peuple français est passionnant, intelligent, mais aussi vif, et qui n'a pas toujours le sens de la perspective et du temps. J'exercerai mon mandat de Premier ministre tant que j'aurai une majorité pour le faire. Depuis 1997, peut-on dire qu'il s'agit de mauvaises années pour la France? Je ne crois pas.
Le sens