Menu
Libération

Vingt-cinq ans de scissions à répétition

Article réservé aux abonnés
Légales ou clandestines, les organisations se sont multipliées.
publié le 14 mai 2001 à 0h51

Le Front de libération nationale de la Corse apparaît le 5 mai 1976. Il succède au Front paysan corse et à l'Action régionaliste corse. Le FLNC a été dissous par l'Etat en janvier 1993. A compter de ce moment, il devient clandestin et se scinde en deux branches. Le FLNC-Canal habituel, issu d'une scission en 1990, est considéré comme le bras armé du Mouvement pour l'autodétermination (MPA). Il s'est autodissous le 29 janvier 1997.

Le FLNC-Canal historique est considéré comme le bras armé d'A Cuncolta naziunalista (devenue indipendentista en 1998). Il donnera vie à nombreuses dissidences. Parmi elles: Fronte ribellu, en décembre 1995, le Groupe des anonymes, en 1997, soupçonné d'avoir assassiné Claude Erignac, le Front armé révolutionnaire corse (1992-1993 puis 1999) et Armata corsa (1999).

Accolta naziunale corsa, née en 1989 d'une première dissidence d'A Cuncolta naziunalista, s'est ensuite rapprochée du MPA. L'ANC est des rares mouvements à se situer clairement à gauche. Resistenza, groupe apparu en 1990, est considéré comme son bras armé.

Corsica Viva est le résultat d'une fusion d'une partie du MPA et de l'ANC. Apparu en 1995 après la guerre fratricide entre les différentes familles nationalistes, il a donné naissance à une nouvelle organisation clandestine: le FLNC, né le 5 mai 1996, vingt ans tout juste après le FLNC originel.

L'Union du peuple corse est le seul mouvement autonomiste corse. Elle refuse tout recours à la violence.

Corsica Nazione s'est constituée pour les él