Menu
Libération

Peu de secteurs évitent le ralentissement

Article réservé aux abonnés
La high-tech plonge, l'intérim stagne, l'automobile progresse.
publié le 28 juin 2001 à 1h22

Qui souffrira du marasme économique? La semaine dernière, L'Afed, l'Association française des économistes d'entreprise, dressait un tableau des prévisions secteur par secteur de l'industrie française. Hors BTP, la croissance devrait atteindre 2,9 % cette année et 2,6 % l'année prochaine. Mais il y aura les secteurs en croissance, les «attentistes» et ceux qui marquent le pas. Parmi ces derniers figurent le textile et l'habillement (-1 %) en proie à la concurrence asiatique, les véhicules industriels (-3 %) et les constructions électriques, informatiques et électroniques dont la croissance ne sera que de 1,7 % en 2001 (lire aussi page 22).

Surproduction. Pour Jean-Louis de Fommervault, économiste de la Fédération des industries mécaniques, la high-tech, est victime d'une crise de surproduction. «Les stocks sont au plus haut et il faudra attendre la fin de déstockages massifs avant de les voir repartir à la hausse.» Les suppressions d'emplois, type Phillips au Mans, ne sont donc pas prêtes de s'arrêter. L'Afed prévoit une éclaircie en 2002, avec une hausse de la production de 3,9 %. Autre activité en récession, le secteur de la publicité, en baisse de 1,2 % sur le premier semestre 2001. Le dégonflement de la bulle des télécommunications et de l'Internet l'a durement affecté.

Deuxième catégorie, les secteurs «attentistes» ou stagnants. Avec 0,5 % de croissance en 2001 et 1,5 % prévus en 2002, l'agroalimentaire, perturbé par des crises sanitaires à répétition, en fait partie, tout