Après le cafouillage de jeudi, où les autorités de l'aviation américaine (FAA) ont d'abord décidé de rouvrir leur espace aérien et les aéroports du pays, avant de tout refermer une heure plus tard, le trafic international est toujours paralysé. Vendredi, après l'ouverture des trois grands aéroports de New York (La Guardia, John F. Kennedy et Newark), une timide reprise des vols sur le territoire intérieur des Etats-Unis a été autorisée le matin par la FAA. Mais les grandes compagnies aériennes savaient que le retour à la normale de leur activité serait long et difficile.
Trafic limité. En fait, l'espace aérien américain a été limitativement autorisé aux compagnies étrangères, à l'exception des canadiennes. Un avion de Delta Airlines a toutefois quitté Rome vendredi pour Atlanta. D'autres vols transatlantiques étaient annoncés: Paris-Montréal (Air Canada) et Paris-Miami (American Airlines). Mais au fur et à mesure du déroulement de la journée, certains transporteurs découragés par les difficultés rencontrées,ont carrément abandonné l'idée de desservir les Etats-Unis. Finalement, Air France a fait décoller un avion vendredi soir de Paris pour Atlanta. Et British Airways, dont le titre a chuté de 35 % en trois jours à la Bourse de Londres, a annoncé vendredi vers 22 heures la reprise «immédiate» de ses vols.
Sécurité maximum. La reprise du trafic Atlantique est effectivement très graduelle, pour ne pas dire qu'elle se fait au compte-gouttes. Elle est surtout très désorganisée. Ch