New York, de notre correspondant.
Depuis des mois déjà, Alan Greenspan tente de soutenir l'Amérique en plein marasme économique. Hier, le président de la Réserve fédérale (Fed) a voulu délivrer un message rassurant. Pour sa première intervention publique depuis le 11 septembre, Greenspan a reconnu que les attaques terroristes avaient entraîné une «faiblesse de l'activité la semaine dernière». Mais il a surtout souligné que «les perspectives à long terme de l'économie américaine restaient bonnes». Avant d'ajouter que l'économie avait appris à absorber de très gros chocs lors de la dernière décennie.
Fragilité. Une déclaration qui visait, sans aucun doute, à éviter la panique dans un pays qui se demande aujourd'hui ce que sera le véritable impact de cette tragédie. Certes, le président Bush devait annoncer hier soir un programme de relance, comprenant notamment une aide de 5 milliards de dollars (5,40 milliards d'euros) aux compagnies aériennes qui ont annoncé 100 000 licenciements, ainsi que la couverture par le gouvernement de plaintes liées au sinistre. Mais les inquiétudes restent nombreuses.
L'économie va être affectée pour les mois à venir. Et comme elle était déjà fragile, ce sera très difficile. Au-delà de l'industrie du transport, de nombreux secteurs d'activité sont directement touchés par les attaques terroristes. Déjà, dans le loisir, certains prévoient une chute de revenus de plus de 50 % jusqu'à Noël. A New York par exemple, les grands hôtels comme le Plaza ou le Pa