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Libération

Un élève tué et 20000 «sans-école»

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Avec près de 20 bâtiments détruits, l'Education nationale tente de faire face.
publié le 24 septembre 2001 à 0h54

Un élève tué, des centaines blessés, des dizaines de milliers d'élèves et de personnels en état de choc, 20 000 élèves sans école aujourd'hui... L'Education nationale s'est mobilisée tout le week-end pour évaluer le bilan de l'explosion de l'usine AZF et trouver des solutions à une cascade de problèmes.

Les bâtiments

Quarante écoles primaires sont fermées ce matin, onze au moins seront à reconstruire. Dans le secondaire, le collège Stendhal, le Centre de formation par l'apprentissage (CFA) Paul-Riquet et les lycées Gallieni et Françoise, dévastés, ne rouvriront pas. Un bâtiment du rectorat où travaillaient 150 personnes a également été détruit. Les établissements (quarante écoles, quinze collèges et dix lycées) fermés aujourd'hui feront tous l'objet d'inspections avant de rouvrir afin de vérifier que «les structures, apparemment intactes, n'ont pas été touchées en profondeur», selon Nicole Belloubet-Frier, rectrice de l'académie.

Dans le supérieur, l'IUT de génie chimique de Toulouse 3 et l'Institut national polytechnique, situés à 500 m de l'usine, ont été détruits. L'université du Mirail, elle, a été sévèrement touchée au pire moment. Les autorités devaient en effet programmer la semaine prochaine la mise en sécurité de plusieurs bâtiments notoirement dangereux dans le cadre du contrat de plan Etat-région 2002. Au total, près de 35 000 étudiants de la métropole universitaire sont dans l'expectative.

Les élèves

Un élève de 24 ans originaire de Mayotte, qui se trouvait dans la co