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Libération

L'ONU planche sur l'après-talibans.

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L'Assemblée générale qui s'ouvre samedi cherchera des solutions politiques pour Kaboul.
publié le 10 novembre 2001 à 1h34

à New York

C'est dans des conditions de sécurité maximales que s'ouvre ce samedi, à New York, le débat annuel de l'Assemblée générale de l'ONU, totalement dominé cette année par la situation en Afghanistan et la lutte antiterroriste. Pendant une semaine, plus de 150 leaders mondiaux, présidents et ministres, vont tenter à la fois de renforcer la coalition dirigée par les Etats-Unis et d'établir une marche à suivre pour la mise en place d'un régime post-talibans à Kaboul. Les débats, ajournés du fait des attentats du 11 septembre, se tiendront dans un quartier en état de siège, dont l'accès est bloqué par des camions et les forces de l'ordre, après que Ben Laden a accusé l'ONU d'être «une arme des criminels», dans un message vidéo, le week-end dernier.

Les Nations unies espèrent aboutir à une résolution du Conseil de sécurité qui fixerait les «objectifs à atteindre» pour une solution politique en Afghanistan, après l'éventuelle chute des talibans. Bush donnera samedi matin son premier discours dans l'enceinte de l'ONU, pour souligner à la fois le soutien américain à l'organisation et évoquer le rôle qu'elle doit jouer dans les prochains mois. Dimanche, le président américain doit s'entretenir avec le leader pakistanais, le général Musharraf. Plusieurs interrogations subsistent sur la mission qui pourrait être dévolue à l'ONU en Afghanistan. Les Américains insistent sur le fait que l'organisation doit être «au centre» de tout ce qui se passera. A l'ONU, on se montre plus prudent