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Libération

La politique familiale du candidat Jospin

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Il a décliné ses propositions hier en Lorraine.
publié le 6 mars 2002 à 22h30

Une cuillerée pour Jacques Chirac, une cuillerée pour son projet: Lionel Jospin a alimenté hier sa quête élyséenne d'une journée de campagne découpée en deux morceaux. Le matin, sur France Inter, il a commencé par taper là où ça fait le plus mal: la «crédibilité» de son rival. Jacques Chirac «a un problème de crédibilité indiscutable. On le voit à chaque fois qu'il fait des propositions, surtout quand elles sont mirobolantes», a asséné Jospin. Et le candidat socialiste d'illustrer son propos en dénonçant les suggestions fiscales «injustes et irréalistes» de son adversaire. Quant au totem de l'«impunité zéro» brandi par le chef de l'Etat, Lionel Jospin s'en est saisi pour renvoyer Jacques Chirac à ses soucis judiciaires: «On parle d'impunité zéro. Il faut qu'il n'y ait alors aucune impunité pour personne. Le principe est clair: du haut jusqu'en bas!» Ce préalable posé, Lionel Jospin s'est efforcé de montrer sa différence sur le fond, en particulier sur le dossier des retraites, en opposant son ambition de «maintenir le niveau des retraites», notamment grâce à des «efforts» sur la «durée des cotisations», aux fonds de pension et aux «assurances privées» proposés par la droite.

«Internats familiaux». L'après-midi, c'est de nouveau le candidat qui débarquait en Meurthe-et-Moselle. Pour sa première escapade provinciale, il a d'abord visité une halte-garderie-ludothèque à Lunéville. Dédicaces de son livre le Temps de répondre, bain de foule parmi les militants de la section PS, et