«1° 34' ouest. 47° 15' nord. Altitude 26 mètres (1).» Et si l'adresse des cartes de visite disparaissait au profit de la longitude et de la latitude ? Avec le lancement de Galileo, concurrent du GPS américain, le positionnement par satellite pourrait bien s'immiscer partout : montres (elles existent déjà), téléphones (c'est pour bientôt) et terminaux électroniques couplés à des outils de localisation géographique devraient transformer notre quotidien.
C'est d'abord sur Terre que le GPS et bientôt Galileo trouvent leurs applications. Aujourd'hui réservés à une élite, les systèmes de navigation automobile vont progressivement se généraliser. Grâce à la redondance des systèmes européen et américain, le guidage dans les bouchons ou sur les routes de campagne sera plus efficace que jamais.
Et de nouvelles applications devraient surgir : lutte contre le vol, transmission de la position en cas d'urgence, etc. Pour les compagnies de taxis, outre l'aide procurée aux conducteurs, le positionnement par satellite optimise le suivi des voitures (envoi du taxi le plus proche, meilleure information des clients) et transmet automatiquement la position du véhicule en cas d'agression. Dans les transports parisiens, le couplage d'un récepteur par satellite (aujourd'hui GPS) et d'un émetteur radio autorise une gestion plus fine des bus et fait remonter des informations sur l'état du trafic. Les grandes compagnies de transport routier utilisent déjà les satellites pour gérer leurs flottes de camio