Derniers efforts avant le premier tour. Et, pour quatorze d'entre eux, assez peu d'illusions. Mais beaucoup de figuration, vendredi. Idem pour Jacques Chirac et Lionel Jospin. A la recherche d'un second souffle, ils sont allés à la rencontre des moins de 25 ans.
Jacques Chirac a tenté de combler son déficit avec la jeunesse. Il a déjeuné dans un restaurant, place de la Sorbonne, à Paris, avec une dizaine d'étudiants membres de l'association les Chevaliers de l'espérance, rameutés jeudi. A la sortie, le candidat-président a déclaré : «J'ai été heureux de rencontrer des jeunes qui veulent réussir, qui ont des projets, qui les mettent en oeuvre et, au-delà, qui veulent aider les autres à réaliser leurs propres ambitions. Ils donnent ainsi une belle image de cette jeunesse dynamique, de cette jeunesse qui veut arriver par l'intelligence, par le travail, par l'imagination.» L'un des invités, Tristan, a fait valoir qu'ils avaient parlé «très peu politique».
Lionel Jospin. Honneur aux jeunes, là aussi. Le matin, le candidat socialiste était l'invité de la radio Skyrock. Interrogé par l'animateur Difool, il a essayé d'être décontracté, sans tomber dans le jeunisme. Il a dénoncé «l'excès de place accordé à la violence dans les médias». Il a souligné que les agressions sont en général le fait «de jeunes et non de personnes âgées», mais a jugé qu'une société «qui a peur de sa jeunesse n'a pas d'avenir». Et s'il a redit son opposition à la dépénalisation du cannabis, Lionel Jospin a prono