Comment ont évolué les intentions de vote en faveur des principaux candidats en un an ? Grâce aux 19 sondages réalisés depuis mai 2001 dans le cadre de l'Indicateur présidentiel CSA et publiés par Libération, il est possible de brosser une rétrospective. Ce commentaire est interdit par la loi du 19 février 2002, qui réduit de huit à deux jours la période d'interdiction de diffusion de nouveaux sondages mais qui a également étendu la prohibition à ceux qui ont déjà fait l'objet d'une publication (lire ci-contre).
La dernière vague d'enquête de l'Indicateur présidentiel CSA a été publiée vendredi. Elle donnait en tête Jacques Chirac (19,5 %), suivi de Lionel Jospin (18 %), Jean-Marie Le Pen (14 %), Arlette Laguiller (7 %), Jean-Pierre Chevènement (6,5 %), François Bayrou (6 %), Noël Mamère et Robert Hue (5 %), Jean Saint-Josse (4 %), Alain Madelin (3,5 %), Olivier Besancenot (3 %), Christiane Taubira et Bruno Mégret (2,5 %), Christine Boutin et Corinne Lepage (1,5 %), et Daniel Gluckstein (0,5 %). Réalisé les 17 et 18 avril (auprès de 1 002 personnes), l'Indicateur est conforté par les sondages menés ces mêmes jours par les autres instituts, Ipsos pour le Figaro de vendredi, Louis-Harris, BVA et la Sofres pour leurs sites Internet (consultables sur liberation.fr). Tous placent Jean-Marie Le Pen à son niveau le plus haut (12,5 % à 14 %) et Chirac et Jospin très bas (entre 18 % et 20 %).
Sans dommage. Ces sondages n'ont aucune valeur de pronostic. La marge d'erreur pour un