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Libération

Le PS consulte les Verts et le PCF

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publié le 24 avril 2002 à 23h09

Le salut passera-t-il par des candidatures uniques ? Hier, les partis de la gauche gouvernementale ont continué de se pencher sur les débris de la majorité plurielle. L'urgence est désormais à la préparation des législatives, avec, dans le viseur, les circonscriptions où le résultat de la présidentielle laisse entrevoir un second tour droite-extrême droite.

A tout (petit) seigneur, tout honneur : les Verts (Mamère et Voynet) ont dès hier matin rencontré le PS (Hollande et Cambadélis). L'accord législatif signé avant la présidentielle n'a pas été remis en cause. Il prévoit que le PS «réserve» 42 circonscriptions aux écologistes. Les deux alliés ont surtout évoqué la centaine de circonscriptions où ils craignent un duel droite-FN au second tour. L'hypothèse de «candidatures communes à la gauche» a été évoquée. Sans que rien ne soit acté. «On n'est pas au bout de nos peines», a déclaré Mamère, manifestement inquiet des répercussions des «tensions internes au PS». Pour lui, «la gauche plurielle est morte et enterrée». «La gauche ne se résume pas à la gauche gouvernementale. C'est toute la gauche», fait valoir l'ex-candidat. Décidé à ne pas attendre que «le PS donne ses consignes», il a annoncé qu'il allait proposer une rencontre à tous les ex-candidats à la présidentielle, «de Besancenot au PS». Depuis dimanche, il répète que «les Verts peuvent jouer un rôle moteur». Hier, il a même déclaré : «le PS pense encore être le centre de la gauche, ce qu'il n'est plus».

Au nom du PCF, Mar