Angleterre-Suède (Gr. F)Dimanche à 11 h 30 à Saïtama (Japon)
Le public suédois retrouve aujourd'hui sur le banc de l'Angleterre un de ses plus illustres compatriotes. Sven-Göran Eriksson, entraîneur de la formation anglaise depuis près de deux ans, s'apprête à passer un examen capital face aux siens, dans le groupe le plus relevé. Cet étrange personnage, qui a grandi dans la campagne suédoise à proximité de la frontière norvégienne, est devenu entraîneur de renom après avoir fait ses classes dans les meilleurs clubs européens (Göteborg, Benfica Lisbonne, AS Roma, Fiorentina, Sampdoria et Lazio de Rome). Depuis, il a hérité d'un poste qui sied davantage à sa stature : le luxe d'un hôtel particulier à Londres, et un compte en banque épais de 16 millions d'euros.
Homme raffiné, Eriksson, 54 ans, ne partage en apparence rien avec le monde du ballon : toujours tiré à quatre épingles, regard délavé derrière ses lunettes de marque, costume plutôt que survêt. Car cet ancien arrière de l'équipe de Karlskoga, condamné à abandonner la compétition après avoir glissé sur une tartine de beurre lors d'une fête de fin d'année, a commencé tôt à réorganiser ce monde qui l'entoure. Ses parents, Erik le chauffeur routier et Erika l'infirmière, n'en sont pas revenus lorsqu'ils ont surpris leur tout-petit placer la défense d'une équipe de football sur la moquette de sa chambre. Gardien, arrières, attaque adverse : tout y était, et en Lego. Sven-Göran avait 1 an.
Cachette. L'équipe de Torsby United r