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Léger revers pour les Verts

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Ils pourraient conserver six sièges.
publié le 10 juin 2002 à 23h52

Paradoxe vert. Le mouvement écologiste a hier été, comme les autres formations de gauche, victime du vote utile en faveur du PS. Mais il ne devra son salut à l'Assemblée qu'à la logique d'union avec le PS. Avec 4,2 % des suffrages selon les estimations de la Sofres, les Verts font certes légèrement mieux qu'en 1997, puisqu'ils avaient obtenu 3,66 %. Mais ils sont aussi en léger recul par rapport au score de Mamère le 21 avril. Il avait été le premier candidat écologiste à franchir la barre des 5 % à une présidentielle.

Avant le 21 avril, les écologistes avaient bataillé lors des négociations avec leur allié socialiste pour pouvoir constituer un groupe à l'Assemblée, soit vingt députés. Ils auront bien du mal à faire aussi bien qu'en 1997 (ils avaient obtenu sept élus). «Six députés, c'est faisable», pronostique tout de même Jean-Félix Bernard, expert électoral des Verts.

La secrétaire nationale des Verts, Dominique Voynet, aura du mal à faire partie de cet escadron. Avec 32,65 % des suffrages, elle est en ballottage très défavorable à Dole (Jura). Son adversaire UMP, Guy Sermier, a obtenu 38,82 %. L'ex-ministre, battue dès le premier tour des municipales de 2001, a pâti de la présence d'une candidature divers gauche. Elle n'améliore son score du premier tour de 1997 que de quelques centaines de voix. Depuis Dole, Dominique Voynet a estimé hier soir que «rien n'était encore joué à cette heure, même si un grand vent de droite a soufflé». Noël Mamère, député-maire de Bègles, devr