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Libération

«Je l'aime autant qu'avant cette équipe»

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Plus d'encouragements que de critiques après la défaite.
publié le 12 juin 2002 à 23h55
(mis à jour le 12 juin 2002 à 23h55)

A peine retenti le coup de sifflet final renvoyant les Français vers les vestiaires et bientôt vers leur avion, les réactions se sont multipliées. Le président Chirac a été un des plus prompts à s'exprimer : «Comme tous les Français, je suis profondément déçu.» «Il [vous] faut maintenant surmonter cet échec et tracer à nouveau un parcours à la hauteur du football tricolore, qui doit rester une référence mondiale.» Chirac assure aux joueurs que «rien ne nous fera oublier la formidable aventure que vous avez fait vivre à notre pays en 1998 et en 2000», lorsque les Français ont été champions du monde et champions d'Europe. Son chef de gouvernement, Jean-Pierre Raffarin, a lui aussi adressé «un message de sympathie» à l'équipe de France, en soulignant qu'«il ne faut pas brûler ce qu'on a adoré hier». Raffarin a fait valoir que «le sport est l'occasion pour un pays d'une forte mobilisation mais non pas d'un excès de nationalisme».

«Equipe grise». Forcément polémique, Jean-Yves Le Gallou, le n° 2 du Mouvement national républicain (MNR), a estimé que «la contre-performance humiliante et ridicule de l'équipe de France de football sonne le glas de la propagande immigrationniste qui s'était déchaînée lors du Mondial 1998». Selon lui, «la victoire du Danemark est particulièrement symbolique, puisque c'est une équipe européenne et enracinée, portant les couleurs d'un pays qui a retrouvé sa fierté nationale, qui élimine une France aussi grise que fictive».

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