Avantage.
Jouer à domicile, avec le soutien de ses compatriotes, peut aider une équipe. Le nombre de supporters coréens a connu une croissance exponentielle : de 250 000 personnes rassemblées devant les écrans géants dans tout le pays lors du premier match de la Corée, on est arrivé à près de 7 millions pour la demi-finale contre l'Allemagne. De la joie à l'état pur.
Beau voyage.
Le Sénégal participait à sa première Coupe du monde : quart-de-finaliste, il en aura été la révélation, avec la Corée, les Etats-Unis et la Turquie, et, avec ses joueurs évoluant en France (comme Henri Camara, à Sedan), aura remplacé le Cameroun comme l'équipe africaine de ce Mondial.
Arbitrage.
Le couac et le grand débat de cette Coupe du monde. Victimes : l'Italie et l'Espagne, en huitième puis en quart contre la Corée. Mais aussi le Brésilien Ronaldinho. Pas de quoi crier au complot en faveur du pays coorganisateur, mais de quoi pousser la Fifa à revoir le système de désignation des arbitres.
Plantage.
Le 12 juin, au lendemain de l'élimination de la France, l'autre grand favori de la Coupe du monde, l'Argentine (ici Sorin, dominé par le Suédois Alexandersson), sort à son tour après une victoire contre le Nigeria, une défaite contre l'Angleterre et un nul contre la Suède : la victime de choix du groupe de la mort.
A la nage.
Un plongeon collectif d'enthousiasme à la fin du huitième de finale contre l'Italie. Une victoire au but en or sur fond de polémique autour de l'arbitrage. Un symbole, en tout cas, de