Brésil-Allemagne 2-0
Buts : Ronaldo (67e, 79e)
Ronaldo se devait d'incarner cette victoire très spéciale : la cinquième Coupe du monde remportée par son pays, sur un air de revanche. L'avant-centre s'est offert presque à lui seul sa troisième finale d'affilée, inscrivant les deux buts avant de sortir en pleurant de joie. «C'est la victoire de tout le groupe, a insisté le joueur de l'Inter de Milan, le résultat de beaucoup de travail.» Cette humilité, Ronaldo la soigne depuis quatre ans. Depuis ce 12 juillet où il n'avait été qu'une ombre sur la pelouse du Stade de France face aux Bleus, victime d'un malaise toujours inexpliqué. Cette fois, il a les deux mains posées sur un trophée qu'il avait également touché en 1994 aux Etats-Unis, alors qu'il ne figurait que sur le banc des remplaçants.
Sauveur. Mais cette rencontre avait une symbolique supplémentaire pour lui. Pour la finale, il avait fait venir au Japon l'homme qui a sauvé son genou droit, comme pour exorciser le mauvais sort. Le Pr Saillant et Ronaldo se sont vus le matin de la rencontre. «Ma plus grande victoire, c'est de pouvoir jouer de nouveau», a déclaré Ronaldo à l'homme qui l'a opéré à deux reprises, en 1999 et en 2000. Après le match, le joueur n'avait pas assez de mots pour remercier tout le monde. «Ce serait un mensonge de ne pas avouer qu'à chaque fois que je pose un pied sur un terrain, que je marque un but, c'est une victoire pour moi. Ce soir, je ne réalise pas encore ce bonheur. Mais cela va venir.»
Après la