Même si les médecins qui l'ont examiné doutent de sa santé mentale, le parcours «politique» de Maxime Brunerie est, lui, d'une totale limpidité. C'est celui d'un petit nervi, formé dans des groupuscules néonazis, qui «échoue», comme Libération le révélait hier, au Mouvement national républicain (MNR), dont il a été un des candidats aux municipales 2001 dans le XVIIIe ar rondissement de Paris.
Indépendance. Maxime Brunerie est un membre actif d'Unité radicale. Cette faction néonazie naît en 1998. Elle a fédéré notamment les militants du Groupe union défense (GUD) l'organisation étudiante émanant d'Occident, qui a sévi pendant trente ans à l'université de Paris-Assas et des cercles nationalistes-révolutionnaires fascisants. Le but de cette alliance, aujourd'hui dirigée par Guillaume Luyt, ancien dirigeant du Front national de la jeunesse, est de «structurer la tendance radicale et extra-parlementaire du mouvement radical de France». Plutôt «nationalistes-révolutionnaires» que «droite nationale», les militants d'Unité radicale font, dès leur création, acte d'allégeance au MNR de Bruno Mégret. Un choix confirmé le 11 novembre 1999 lors d'un conseil national. Pourtant, ils se targuent d'indépendance, rejetant à la fois «le nabot et l'oeil de verre». Dans le concret, des liens existent avec Bruno Mégret et Jean-Marie Le Pen, les deux frères ennemis de l'extrême droite française.
Exemple le 1er mai dernier, lors de la manifestation parisienne du Front national en l'honneur de Jea