Première concernée, l'ex trême droite n'a pas tardé à réagir à la tentative d'attentat perpétrée à l'encontre du président de la République. D'abord par la voix de Jean-Marie Le Pen. Le président du FN a pris la parole dimanche pour faire part de son incrédulité : «Je pensais bien que s'il y avait un fou on arriverait bien, d'une manière ou d'une autre, à dire qu'il était d'extrême droite, le mot est prononcé.» «Ce que je sais, a-t-il lancé ensuite, c'est que les deux vrais meurtres qui ont eu lieu dans la classe politique européenne ont tous les deux été commis par un vert. C'est un vert qui a tué le leader d'extrême droite néerlandais Pim Fortuyn et c'est un vert qui a tué 14 personnes à Nanterre.» (1)
Même stratégie du côté du MNR dont Maxime Brunerie était l'un des candidats dans le XVIIIe arrondissement de Paris lors des municipales de 2001. Son président, Bruno Mégret, a déclaré lundi que «le MNR, mouvement républicain, a toujours rejeté toute forme d'extrémisme et d'activisme et n'est pas plus concerné par cet acte odieux et insensé que ne l'étaient les Verts ou la Ligue des droits de l'homme par le massacre de Nanterre pourtant perpétré par l'un de leurs adhérents» en faisant référence à Richard Durn, ancien sympathisant écologiste.
«Solidarité». De son côté, la gauche a été plus longue au démarrage. Beaucoup plus longue. A l'issue de l'intervention télévisée du chef de l'Etat, Vincent Peillon, porte-parole du PS, critique dimanche un Jacques Chirac qui «nous a abreuvé