La Bourse de Paris a salué la fête de l'Assomption comme il se doit : en s'élevant dans les sommets à 4,14 %. La dégringolade de Vivendi n'en est que plus sévère. Après avoir perdu mercredi 25,22 %, le titre a de nouveau sévèrement décroché hier dans la matinée, touchant son plus-bas historique à 8,94 euros avant de se repren dre avant la clôture (-10,85 % tout de même à 10,60 euros). Le cauchemar continue donc pour le groupe de communication et commence pour son nouveau PDG, dont la pres tation mercredi devant les analystes financiers n'a manifes tement pas convaincu. Ces derniers n'ont pas apprécié de lire, dans un communiqué diffusé après leur conférence téléphonique avec les dirigeants de VU, de nouveaux chiffres sur les besoins de financement du groupe. Ce n'était plus 3 milliards d'euros dont VU avait besoin mais 5,6 pour la période allant de juillet 2002 à la fin mars 2003. S'ils avaient voulu donner l'impression d'un grand cafouillage, les dirigeants du groupe n'auraient pas fait autrement. Pis, ils ont accrédité l'idée, déjà forte dans la communauté financière, que les besoins de liquidités du groupe étaient énormes, urgents et... donc très inquiétants.
Certains regrettent éga lement que la nouvelle direction dont l'arrivée est certes récente n'ait pu donner d'indications sur la ligne stratégique. «On est dans le flou», dit un analyste new-yorkais. Pour le moment «personne ne sait ce qu'il veut faire de ce groupe. Au moins, Messier, on savait : il voulait que Viv