Diminution d'impôts et des charges sociales, certes, mais aussi et surtout austérité. Tel est le refrain que devra bien finir par entonner Jean-Pierre Raffarin lorsqu'il aura enfin bouclé le difficile exercice budgétaire auquel il est confronté. D'ici là c'est-à-dire le 25 septembre , les ministres intéressés sont priés de se taire pour ne pas ajouter à la cacophonie et à l'ire des syndicats. Et ceux qui ne seront pas réduits à la portion congrue pour cause d'engagements électoraux de Jacques Chirac principalement Nicolas Sarkozy à l'Intérieur, Dominique Perben à la Justice et Michèle Alliot-Marie à la Défense ont été invités à ne pas crier trop vite victoire. Difficile, cependant, d'éviter les fuites avant les ultimes arbitrages. Et celles en provenance du ministère de l'Education nationale confirment bien la fin d'une des priorités de l'ère Jospin. Les coupes envisagées dans la dernière étape du plan de recrutement des enseignants, laissé en guise d'héritage par Jack Lang, n'affecteront pas cette rentrée scolaire, puisqu'elles s'inscrivent dans le budget de 2003. Mais elles sont sévères, en particulier pour le secondaire. Et passablement contradictoires avec les déclarations de Luc Ferry concernant aussi bien le retour de la discipline et du respect dans les établissements scolaires (plus de 5 000 postes de surveillant seraient supprimés) que la priorité à la maîtrise du français et à la lutte contre la déscolarisation (quid des classes relais destinées au «sauvetag
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