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Libération

Al-Qaeda, l'hydre perd une tête

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Alors qu'un haut responsable était arrêté mercredi au Pakistan, une cellule a été démantelée aux Etats-Unis.
publié le 16 septembre 2002 à 0h59

New York de notre correspondant

Depuis des semaines, le FBI se lamentait en privé de ne connaître que de maigres succès face à Al-Qaeda. Ce week-end, en moins de 24 heures, le Bureau fédéral a pu annoncer ce qu'il a lui-même qualifié de deux «coups majeurs» contre le réseau d'Oussama ben Laden. Vendredi soir, le département de la Justice a révélé l'arrestation au Pakistan de Ramzi ben al-Shibh, un Yéménite considéré comme l'un des principaux organisateurs des attentats du 11 septembre (lire ci-contre). Samedi, les autorités ont donné une conférence de presse à Buffalo, dans le nord de l'Etat de New York, pour confirmer le démantèlement d'une cellule d'Al-Qaeda.

Extradition. Depuis Camp David, George Bush, en pleine offensive diplomatique contre l'Irak (lire page 4), s'est félicité «des progrès dans la campagne contre le terrorisme». L'interpellation de Ramzi ben al-Shibh, mercredi à Karachi, représente sans aucun doute l'un des points forts de l'action antiterroriste menée depuis un an par Washington. Agé de 30 ans, le Yéménite est présenté comme celui qui aurait dû être le 20e pirate du 11 septembre. Hier, l'administration Bush a fait savoir par plusieurs de ses porte-parole qu'elle s'attendait à l'extradition prochaine du Yéménite du Pakistan vers les Etats-Unis, afin que ce dernier puisse être interrogé.

Nouveaux attentats. A Buffalo, l'interpellation de cinq hommes, eux aussi d'origine yéménite mais tous nés aux Etats-Unis, a également été saluée par la Maison Blanche. Incu