Oussama ben Laden reste l'ennemi numéro un. L'importance de sa dernière diatribe ne tient pas tant aux menaces qu'il profère contre les Occidentaux tous dénoncés comme autant de «croisés» assoiffés du sang des musulmans. Ni aux appels lancés à ces derniers pour qu'ils se lancent dans une «guerre sainte» sans autre motivation que la vengeance, avec la terreur de masse pour arme. On sait tout cela depuis le 11 septembre. On ne s'étonnera pas qu'il poursuive son rêve messianique de déclencher une «guerre des civilisations» qui opposerait le monde islamique au reste du monde, faisant de tout musulman l'otage, et de tout non-musulman la cible de son entreprise de haine. Il faut espérer que son message dessille une fois pour toutes les yeux de ceux qui voudraient encore croire que la France puisse échapper à la menace islamiste : elle figure en bonne place parmi les cibles désignées par le fou d'Allah à ses tueurs. Peu importe qu'il ait ou non ordonné les attentats du Pakistan et du Yémen, ou que sa revendication de tous les actes de terreur commis par des musulmans sur la planète, de Bali à Moscou, puisse être un signe de faiblesse autant que de force. Il s'agit de guerre psychologique. Ben Laden destine son message à la multitude de cellules dormantes et de groupuscules fanatisés enfouis au sein des communautés musulmanes, y compris probablement en France. Et entend intimider les opinions occidentales pour briser la coalition antiterroriste. Qu'il soit mort ou vif, la guerre c
Dans la même rubrique