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Libération

Les fronts se multiplient, le conflit ralentit

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Les forces irakiennes tentent de contre-attaquer et Bush reconnaît que la guerre sera longue.
publié le 27 mars 2003 à 22h23

Deux missiles sont tombés sur une zone résidentielle de la périphérie nord de Bagdad, tuant au moins quatorze personnes (lire ci-dessous). De source britannique, on affirmait qu'il était «trop tôt pour connaître le responsable», mais un officiel du commandement américain a reconnu en fin de journée que des sites de neuf missiles irakiens installés «à moins de cent mètres d'habitations» étaient visés et que des victimes civiles étaient donc «possibles». Les Anglo-Américains ont poursuivi hier leur lente avancée vers la capitale tout en se heurtant à une vive résistance. Aux Etats-Unis, le président George W. Bush, en visite au grand quartier général, a redit que la guerre serait longue, sans précision de durée.

Télés bombardées à Bagdad

Des bombardements se sont poursuivis de nuit et de jour sur la capitale irakienne. Les tirs ont visé notamment le réseau télévisuel irakien. Si la télévision d'Etat n'a interrompu ses émissions que trois quarts d'heure, l'autre chaîne, dirigée par le fils aîné du dictateur, a été dans l'incapacité de poursuivre les siennes.

Premiers combats pour la garde républicaine

Un porte-parole militaire irakien a assuré que les régiments d'élite de la garde républicaine sont entrés pour la première fois en action «dans la région du moyen Euphrate», infligeant de lourdes pertes à leurs adversaires. Il revendique en outre la destruction d'un nouvel hélicoptère ­ sans précision de type ­ et de onze chars. De source américaine, de violents combats se sont bien d